Les travers de la communication de Google

Les travers de la communication de Google

Google fait partie des entreprises les plus innovantes et les plus performantes du monde en terme de qualité de service. Mais comme toutes les sociétés, elle n’est pas infaillible et a tendance à user de mauvaise foi de temps en temps. Il est parfois utile de souligner l’hypocrisie partout où elle se produit.

La communication officielle de Google à propos des backlinks

« Les algorithmes de mesure et de pondération des liens constituent la première ligne de défense contre le spam, mais il est difficile de repérer toutes les techniques exploitées pour les tromper dans le cadre d’une recherche d’informations contradictoire, c’est pourquoi nous cherchons à identifier des fuites par différents moyens semi-automatisés.

Les sites dignes de confiance qui vendent des liens ne verront pas leur classement dans les moteurs de recherche pénalisé ou leur Pagerank dégradé (sous-entendu : sur les requêtes liées à leur marque). Néanmoins, ils peuvent perdre leur capacité à transmettre leur réputation (leur Pagerank et le poids sémantique de leurs ancres de lien). »

Néanmoins, Google n’interdit pas l’achat et la vente de liens

Mais il y a une contrepartie : « Que se passe-t-il si un site veut acheter des liens uniquement pour obtenir du trafic, pour créer un effet de buzz ou pour soutenir un site tiers ? Dans ce cas de figure, il faut utiliser l’attribut rel=nofollow. La balise nofollow permet à un site d’intégrer un lien qui n’est pas un vote (en terme de popularité) en faveur du site tiers vers lequel il pointe. »

Nous sommes donc en tant qu’éditeurs autorisés à vendre des liens… sans valeur !

Pourquoi cette politique n’est pas loyale ?

Google a perdu de vue la nature d’un lien. Bien avant qu’il ne mesure et qu’il ne valorise les liens, des éditeurs payaient pour en obtenir. Rappelez-vous qu’aux origines du web il fallait payer pour être présent dans l’annuaire de Yahoo. C’est non seulement irréaliste, mais aussi narcissique de penser qu’il peut modifier la logique intrinsèque de fonctionnement du web simplement parce que cela facilite le travail de ses algorithmes.

Ce que Google oublie également, c’est l’ordre naturel d’un environnement économique qui est par nature capitaliste. Si Google refuse de prendre en compte les liens qui ont été achetés, il passe à côté d’une partie importante de la structure du système capitaliste qui fait fonctionner internet. Les liens qui sont vendus aux plus offrants iront toujours systématiquement à ces acteurs économiques. Les entreprises et les personnes qui offrent la meilleure expérience digitale gagneront plus d’argent et pourront donc s’offrir plus de liens pour accroître leur visibilité. Évidemment, comme dans le monde capitaliste réel cela ne fonctionnera pas parfaitement, mais ces règles de base permettent de faire tourner le système et de le maintenir en place.

Les articles sponsorisés ont également une valeur éditoriale réelle

Google oublie également que les liens payants sont insérés au sein d’articles qui font l’objet d’une stratégie éditoriale. Tout comme la plateforme Google Ads examine les annonces qui sont soumises par les annonceurs, les éditeurs retravaillent les articles qui leur sont soumis par leurs commanditaires. Pour un site à but lucratif il sera certainement plus facile d’être identifié via un article sponsorisé (de qualité), que d’avoir été trouvé sur Google en achetant de la publicité.

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